Julie Saint Yrieix est arrivée dans le domaine de la thérapie il y a un peu moins de 10 ans. Initialement dans le domaine pharmaceutique, elle exerce aujourd’hui en tant que kinésiologue et professeure de yoga.
J’ai connu la kinésiologie sur moi en tant que patiente quand j’en ai eu besoin, ça a changé ma vie. Je me suis dit : c’est vraiment quelque chose de magique.
Elle s’est formée en 2017 en Espagne, puis est revenue en France pour vivre pleinement de son activité après le COVID en 2020, se rapprochant de sa famille.
Devenue maman en 2023, sa grossesse l’a appelée à se spécialiser en périnatal.
« Il y a plein de choses à travailler pendant la grossesse, notamment les mémoires transgénérationnelles, les peurs qu’on ne veut pas transmettre à son enfant… »
Ce sont beaucoup d’aspects personnels de sa vie qui l’ont conduite à sa vie professionnelle.
La kinésiologie, c’est quoi ?
« La kinésiologie c’est la mémoire du corps. On vient interroger le corps en testant la tonicité des muscles, sur son vécu. » m’a-t-elle expliquée.
Qu’a-t-il pu vivre qui est encore perturbant, limitant ou gênant pour la personne ?
Les causes peuvent être de plusieurs natures :
- Physique : organe, muscle, problème circulatoire, lymphatique…
- Chimique : alimentation, micronutrition, carence ou excès de minéraux…
- Emotionnel : émotions actives ou refoulées, qui viennent de l’enfance, ou du transgénérationnel…
- Energétique : se travaille grâce aux méridiens énergétiques par des points de pression
Les problèmes sont souvent multifactoriels, il n’y a pas forcément une seule cause.
Le corps nous informe, grâce aux muscles. J’interroge le corps via différentes questions. Le problème vient de l’émotion ? Oui/non. Le muscle se contracte en fonction de sa réponse, et on affine en discutant avec la personne également.
« C’est un peu un jeu de détective qu’on mène à deux. » s’amuse Julie.
La kinésiologie autour de la naissance
La kinésiologie périnatale n’est pas réservée qu’aux jeunes ou futures mamans, pour autant, elle peut aussi se réaliser à n’importe quel moment de la vie, suite à sa propre naissance par exemple.
Période prénatale
Les séances de kinésiologie peuvent s’effectuer durant la phase de préconception et conception de l’enfant, afin d’optimiser l’accueil de l’enfant dans les meilleures conditions (émotionnel, micro-nutritionnel, transgénérationnel…).
Mais aussi pour repartir plus léger après une fausse-couche ou un avortement, ou encore en cas de grossesse qui tarde à venir, sans raison importante d’infertilité.
Dans tous les cas j’aime recommander un bilan sanguin complémentaire, explique Julie. Ça permet de déceler d’éventuelles carence.
La grossesse
La kinésiologie est également possible durant la grossesse.
On pourrait faire de la kinésiologie dès le début de la grossesse, mais j’aime laisser le bébé tranquille avant 3 mois de grossesse. Quand on travaille avec la maman, on travaille forcément sur les énergies du bébé aussi.
Julie exerce sur les petits maux de la grossesse, les problèmes de digestion, les nausées, le sommeil, les jambes lourdes, mais aussi sur les émotions en lien avec l’accouchement, ou s’il y a eu un premier accouchement difficile.
On relativise, et on enlève la pression sur le mode d’accouchement désiré, en cas de changement de plan ou de complications.
Période postnatale
Ces séances permettent de regarder s’il y a des besoins au niveau de la maman, et au niveau de l’enfant. Sommeil, allaitement… les entretiens sont assez longs et très complets car il faut également écarter les phases de développement de l’enfant qui sont normales.
Mot de la fin
« Faire confiance à son corps, parce qu’il raconte notre histoire. »
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